rouge matinal sur la mer du ciel des nuées la vague coulant sur la grève
127. Vague
mercredi 4 décembre 2019 § Commentaires fermés sur 127. Vague § permalink
SECONDA mini-festival de poésie-performance les 25-26-27 janvier 2019
lundi 17 décembre 2018 § Commentaires fermés sur SECONDA mini-festival de poésie-performance les 25-26-27 janvier 2019 § permalink
En cours
jeudi 7 septembre 2017 § Commentaires fermés sur En cours § permalink
Je poursuis sur ce blog l’écriture d’un texte poétique sur l’anatomie des sens, de poèmes phonétiques destinés à la performance, de poésies numériques et transmédias, d’une série de textes sur les néotopies et de quatrains inspirés de la poésie chinoise Tang et rédigés au fil du quotidien. Pour mes performances et textes (hors livres) non inclus dans ce blog, voir ma page sur remue.net et d’autres revues. Voir les catégories du menu de gauche pour les travaux plus anciens.
89. Retour (bis)
dimanche 2 juillet 2017 § Commentaires fermés sur 89. Retour (bis) § permalink
milan revenu chasse les intrus soleil après pluie espoir de légumes
… et quelques pas de plus avec Francis Royo
dimanche 3 avril 2016 § Commentaires fermés sur … et quelques pas de plus avec Francis Royo § permalink
Suivant Brigitte Célérier, je partage cette lecture un peu maladroite d’un poème de Francis Royo lors de la restitution d’un atelier d’écriture où nous avions lu ses poèmes, avec ces mots qu’il nous laisse parmi tant d’autres :
je ne suis pas absent
je pleure un jardin bleu
Le rêve de Madeleine
jeudi 22 octobre 2015 § Commentaires fermés sur Le rêve de Madeleine § permalink
Madeleine aura 102 ans dans un mois. Nous lui cachons les découvertes selon lesquelles la madeleine de Proust, née en même temps qu’elle, non seulement n’était pas une jeune fille mais en plus a commencé sa vie en tant que pain grillé. Sans doute l’apprendra-t-elle. Elle se remet d’une opération et est impatiente de se relever pour embrasser le temps qui lui reste à vivre. Après les brumes de l’anesthésie, elle est volubile, raconte un rếve à ses visiteurs. Le récit varie un peu, s’enrichit à chaque fois de détails. Ce récit mêle les informations sur les migrants et réfugiés et des souvenirs familiaux. Il s’alimente d’une tension que le rêve lui sert à « travailler », entre les discours de rejet qu’elle reprend parfois et qui doivent faire écho à ce qu’aurait pu dire le personnage qui fut central dans sa vie, son père cordonnier à domicile, et le fait de savoir que les générations suivantes sont modestement impliquées dans la solidarité avec ces migrants et réfugiés. Voici ce rêve :
Cela se passe dans l’atelier de mon père (une cabane derrière la maison elle-même précaire). Un noir nettoie les vitres. Mon père lui dit : « mais je ne vous ai rien demandé ». Le noir répond : « oui, mais je lave les vitres ». Ils sortent dans le passage. Dehors il y a sa famille, plusieurs adultes, une ribambelle d’enfants. M. les emmène à l’aéroport. Les enfants courent, escaladent des échelles et rentrent dans l’avion par une trappe ouverte sous lui. Ils y disparaissent. L’avion décolle. Ils vont en Angleterre.