sur la colline calcairepierres sèches du murà certainescassées ou dégrossiesdes éclatscomme d'un silex taillénulle fentenul pliles seules fissuressont entre leurs litsou courent en diagonalelèvres obliquesrictus ou sourires du murpas un souffle dans l'airon devine l'infime remouscréé par les ailes du pic-vertle roucoulement d'une colombeen ce pays de pigeonnierslente caresse horizontaledu soleil en fusionqui ne veut pas se coucherfévrier trop chaudle silence comme l'attented'une catastrophequi nous rassurerait peut-êtreen comparaisonde l'inimaginableou d'un élan soudainprintemps d'avant le printempssoulevant nos cœurs éprouvésleurs palpitations assoifféesguettant le murmure du non-advenupromessesà nos oreilles créduleson en oublierait de respirerde peur de troublerce temps en gestationqui habite le jour
Fissures / 2 — À Pécondal
dimanche 21 février 2016 Commentaires fermés sur Fissures / 2 — À Pécondal