ta si vive absence, sœur inexistante ne manque pas à l'appel des vents printaniers ils connaissent ton corps, frôlent ta chevelure leurs doigts y embrouillent mon esprit égaré j'y habite parfois un sommeil agité tout un peuple rêvé en écorce brumeuse t'escortant de feuilles, d'une robe végétale un drap vert à froisser où je glisse mes mains d'autres fois ce n'est que murmure suspendu la forêt de bouleaux me guette désertée où donc te caches-tu derrière leur troncs frêles ? il est des nuits rares où nue tu me regardes alors soudain je cesse d'exister sous tes yeux je deviens le frère de ta mémoire absente
Sonnet / 1
lundi 16 mars 2015 Commentaires fermés sur Sonnet / 1